Description
Extrait du livre :
“Or, nous sommes en présence d’un Dieu miséricordieux qui légifère avec sagesse pour Ses serviteurs, et édicte des lois qui leur enseignent la compassion et la sympathie mutuelles, afin que chacun d’eux soit un soutien pour son prochain, surtout en cas de besoin. C’est pour cette raison qu’Il leur a interdit l’intérêt usuraire qui consiste à exploiter la détresse de leurs frères, et a permis le commerce où l’on peut tirer du profit, sans que cela tourne à l’exploitation du pauvre par le riche. C’est là un premier aspect de la différence entre l’intérêt usuraire et le commerce qui nous explique la fausseté de l’analogie.
Il y a un autre aspect de la question qui consiste à dire que Allah -l’Exalté- a institué la transaction licite entre les hommes comme moyen de subsistance, afin que le profit naisse de l’échange et du travail, et ne soit pas un privilège obtenu sans effort aux dépens d’autrui. De ce fait, Allah a rendu le commerce licite parce qu’il établit un système de contrepartie et compensation, et il a interdit l’intérêt usuraire parce que c’est un gain obtenu sans contrepartie.
On voit bien que l’analogie des mécréants est fausse car le commerce comporte des avantages mutuels qui le rendent licites, tandis que l’intérêt usuraire comporte des préjudices qui rendent nécessaires son interdiction. En effet, on remarque dans le cadre du commerce que l’acheteur jouit toujours de la marchandise qu’il a acquise d’une manière concrète : celui qui achète du blé par exemple, ne l’achète que pour le consommer, pour le semer ou pour le revendre et dans tous ces cas de figure, il en tire concrètement un avantage.”
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