Description
Des premiers pas de Târiq ibn Ziyâd sur le sol du Vieux Continent, en 92AH (711), aux dernières expulsions de Morisques, en 1023H (1614), le Roman des Andalous déroule une fantastique épopée de 900 ans de présence musulmane en Europe au fil des soubresauts de l’Histoire et des renversements de fortunes, des conquêtes et des exils, des triomphes et des désastres. Un conte de guerres et d’ambitions qui s’entrechoquent, donc, mais aussi d’échanges, de rencontres, de vagues d’idées, de biens et de peuples, à la croisée des civilisations, des identités, des continents ; et c’est un peu de tout cela qui fait d’al-Andalus une formidable fresque humaine, peuplée de grands et moins grands hommes d’État ou de Religion, de plume ou d’épée.
De sa naissance à son extinction, c’est le récit des aventures et de la vie d’un peuple, qui naît presque par un accident de l’Histoire aux confins de l’Occident, dont un prince déchu d’Orient pose les fondations, qui se façonne non sans heurts avant d’atteindre son apogée sous les Omeyyades de Cordoue, qui frôle plusieurs fois l’annihilation, qui connaît les sommets et les bas-fonds de l’ère des grandes dynasties berbères puis qui s’octroie, envers et contre tout, un autre quart de millénaire d’existence sous les Nasrides de Grenade. Un peuple, aussi, dont l’âge d’or culturel aura illuminé le monde par son esprit pionnier et sa société de l’excellence – la patrie du raffinement urbain, de la prospérité agricole, du bouillonnement du savoir, des arts et des lettres. C’est ce peuple, enfin, dont l’on tentera d’éradiquer méthodiquement, impitoyablement, jusqu’au souvenir même qu’il ait un jour existé… Sans succès – tant la légende d’al-Andalus, nostalgique à souhait, a survécu avec éclat sur les deux rives de la Méditerranée.
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